Rénovation de la chambre

Compte tenu de l'état de l'appart à l'achat (je vous renvoie au tout premier billet de ce blog) et du fait que j'ai eu les clés un 06/04....pour emménager le 15/04, (pas le choix de faire autrement quand on pas les moyens de payer à la fois un crédit qui démarre et une location pendant les plusieurs mois nécessaires à la rénovation) il a fallu faire vite...très vite même pour "camper" le moins possible -ce qui a quand même duré quelques mois-

Voici quelques clichés choisis des travaux de rénovation de la chambre, qui m'ont pris un bon mois (ou comment transformer un taudis en quelque chose de présentable)

1°) Séquence détapissage -en famille, merci à vous !- pour retrait de l'infâme papier peint "vert olive" -sâle- qui hantait les lieux (ma parole le locataire précedent devait être dépressif avec une ambiance pareille); mais oh surprise...l'infâme n'est pas tout seul ! non non ...comme on peut le voir sur la photo, il y a en dessous un "joli" papier peint, gris/beige avec des petites fleurs mauves (d'ou l'explication de la "jolie" couche de peinture couleur "lie de vin" en sous couche...sur le pourtour de la menuiserie) ...lui même collé sur un "joli" papier peint -épais- jaune moutarde gaufré....collé directement à même le placo plâtre (ben voyons...de 1979 à 2006 ca a eu le temps de tenir promis)

Pauvre de moi...résultat des courses, il a fallu employer les grands moyens (décolleuse et "dissoucol") et y passer des heures ....si on m'avait qu'il m'aurait fallu autant de temps pour mettre à nu 4 murs dans une pièce de 10 M².

2°) Démarrer les travaux "d'isolation". A ce stade, une petite explication s'impose : l'appartement est situé au dernier étage d'un bâtiment, comme ce dernier est "relativement" récent (1979), il a été construit avec une structure de béton "banché", les murs périphériques, porteurs, et de refend ainsi que la toiture sont en béton "coulé/vibré" - les mots "investir dans du dur" prennent ici tout leur sens ! (p....quand il faut percer la dedans, c'est l'enfer !!!).

Pour autant la toiture, comme c'est souvent le cas des collectifs, est une "simple" toiture terrasse, et comme toute toiture terrasse de cette époque (fin années 1970 début 1980), celle ci n'est simplement constituée que de béton sur toute l'épaisseur -env 50/60cm- sur lequel est collé à chaud un revêtement bitumeux "mammouth" ayant pour fonction d'assurer l'étanchéité de l'ensemble, sur lequel est encore posé par dessus un confortable lit de gravier (afin de ventiler et d'assurer le recueil des eaux pluviales jusqu'aux avaloirs de descente). Bref du béton, du mammouth et des graviers...du solide, et de l'étanche (quoique) mais pas génial en terme d'isolation thermique (on a fait mieux).

Dés lors trois  2 solutions s'offrent à moi (dont la 1ère -seule valable pour autant- est fastidieuse, coûteuse, et difficile à mettre en oeuvre pour un néophyte) :

Installer (ou faire installer bonjour la facture !) un "faux plafond" -comme dans les bureaux-  et combler le "vide" par une isolation classique (type laine de verre...)-de loin la meilleure solution.

Refaire un plafond complet en BA 13/placostyrène, fixé à même la dalle béton  renseignement pris : c'est une grossière erreur -j'ai eu chaud c'était un peu mon idée de base-, il ne faut JAMAIS isoler une toiture terrasse par l'intérieur....en fait, en creusant plus loin, on s'aperçoit que cette "règle de l'art" est faite préventivement dans le but d'éviter tout problème ultérieur "vu les potentielles contraintes subies par la dalle de toiture" -risques de fissurages, infiltrations...- plus que par une contre indication technique  (à moins que le motif ne soit plus commercial, pour éviter que tout à chacun réalise son isolation ???? allez savoir...honni soit qui mal y pense !)

Voire poser par simple collage un "isolant mince" (vu le coefficient d'isolation réel de ce type de produits...très loin de celui annoncé sur la boite!-  c'est à peine si on peut parler d'isolant d'ailleurs) facilement amovible, aéré, pour laisser l'air et l'humidité ambiante circuler entre le plafond d'origine et l'isolant (après m'être assuré que la VMC fonctionne correctement, et rétabli pour la circonstance toutes les entrées d'air frais sur les menuiseries -bouchées par un précendent occupant...-le coup classique!).

Compte tenu de mon budget, et de mes capacités en bricolage, je choisis cette dernière option. Je procède donc au doublage de l'ensemble des pièce sèches (et uniquement) de l'appartement en procédant à la pose de plaques de Dépron de 6mm sur le plafond. Certes, "l'isolation" ainsi réalisée même renforcée de dalles isolantes décoratives n'en est pas une et n'offrira pas -jamais- les performances d'une isolation classique dans les règles de l'art, tel n'est pas le but; le but est de simplement retarder l'évacuation de la chaleur en évitant les parois froides et éventuelles condensations (impossibles de toute façon si le tandem ventilation-chauffage est effectif-, et surtout, permettre de retrouver une planeité certaine des plafonds et un aspect bien plus engageant. De fait, étant situé au dernier étage et situé plein Sud, même en l'absence d'isolation performante, force est de constater qu'il règne une température convenable dans les lieux, et que le chauffage n'a pas à fournir d'efforts démesurés pour maintenir l'ambiance...c'est déjà ca !

3°) Séquence préparation des murs : rebouchage des trous à l'enduit, ponçade intégral (pfff) mise en place d'une couche d'impression adéquate, pose d'une sous couche de colle "spéciale fibre de verre"

4°) Pose du revêtement de finition sur le plafond (dalles polystyèrene expansé décoratives)

5°) Pose du revêtement mural type "fibre de verre" à petite maille

6°) Mise en peinture (ton blanc satiné)

7°) Arrachage de la moquette, remise à niveau sol, pose d'un revêtement sol vinyl type parquet "chevrons"

8°) Travaux de finition (remise en peinture radiateur, huisseries, menuiseries, plinthes...) Avant... pendant... après...+- 1 mois

fin du camping dans la chambre à coucher, montage et mise en place des meubles

Plusieurs mois plus tard...

Après dépose et rénovation de la menuiserie bois existante (dégradées, plus étanches, équipées d'un double vitrage "isolar 6" obsolète) remplacées par des menuiserires PVC blanc (double vitrage thermique -gaz argon- , phonique 10/14/4mm)...